Dans l’ouest lyonnais, Justine et Marc nous ouvrent les portes de leur maison construite en 1890. Entièrement rénové par l’architecte Michel Lagier et décoré par ses soins, ce bien rare nous plonge directement dans l’histoire de Charbonnières Les Bains.
Avec respect et passion, Justine l’a transformé en un havre de paix qui ne ressemble qu’à elle. À l’ombre des arbres majestueux qui rythment la commune, la maison de Justine assoit ses 230 m2 dans un parc luxuriant. Littéralement sous le charme de cette demeure emblématique de l’époque, elle lui a redonné son lustre d’antan dans le pur respect patrimonial, non sans une vision moderne disséminée dans une décoration avertie mêlant son goût certain pour les pièces de design, les meubles chinés et les trouvailles décalées.
Pour lui redonner ses lettres de noblesse, elle a fait appel à l’architecte Michel Lagier. Afin de lier l’environnement extérieur à l’antre même de la maison, il a créé une extension de 45 m2, qui avec la réhabilitation de la façade, semble avoir toujours été présente. Cet agrandissement a permis d’intégrer l’espace salle à manger, particulièrement lumineux reliant le salon cosy à la cuisine. D’un seul coup, l’architecture semble embrasser le paysage verdoyant, avec ses ouvertures généreuses et son puits de lumière.
Ici, le vintage côtoie une vision plus moderne
En état, les sols et les modénatures ont été valorisés, vitrifiés ou recouverts par le velouté des peintures Ressources. Soit un travail d’orfèvre en matière de menuiserie, de plaquiste et de peinture réalisé par l’entreprise De Taxis Du Poët, en étroite collaboration avec Marc. Seule la cuisine a été épargnée. Dans le prolongement de l’entrée et de la terrasse, l’espace culinaire, qui n’a pas pris une ride, a été réalisé il y a 35 ans par Modulis. Une note authentique que Justine tenait à conserver, pour le moment !
Justine n’a pas hésité à laisser libre cours à ses escapades décoratives
L’architecture semble embrasser le paysage verdoyant, avec ses ouvertures généreuses et son puits de lumière.
Si l’univers extérieur répond à l’harmonie du mobilier Fermob, à l’intérieur Justine n’a pas hésité à laisser libre cours à ses escapades décoratives chez Claude Cartier, Arrivetz, Pieds Compas, Maison Home Design, Amsterdam Déco ou encore Design Avenue Vintage ou Maisons Du Monde, etc. Ici et là, des magazines de décoration aux pages cornées ! Et c’est bien cette passion qui donne à son univers une aura bien à part.
Le vintage côtoie des pièces iconiques, comme le canapé Kennedee imaginé par Jean-Marie Massaud pour Poltrona Frau ou encore la suspension Zeppelin dessinée par Marcel Wanders en 2005 pour Flos, associée à des notes contemporaines, à l’instar de la table Octa de Bonaldo. Dans la salle à manger, Justine a su oser des interprétations plus animales, avec la tête de cerf auréolée du papier graphique Cole & Son. Toujours à la recherche d’objets, de luminaires, elle semble ne jamais s’arrêter de chiner. Cette maison évolue au fil de ses découvertes et semble insatiable de ses déambulations.