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Située à Flumet, au cœur du val d’Arly, cette ferme a conservé toute sa rusticité, préservée par les artisans locaux, ici, véritables orfèvres. Au plus proche du paysage, elle incorpore le dénivelé au sein même de son architecture, appelé le « montagni » (expression locale), contribuant naturellement au déneigement de la toiture.
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Sur la pente artistique du design créatif

  • 22 décembre 2019

Bicentenaire, cette ancienne ferme est aujourd’hui le théâtre d’une nouvelle forme d’expression déclamée par une famille pour le moins singulière. En ouvrant sa structure en madrier à des artistes du monde entier, ce lieu hybride, à mi-chemin entre résidence et galerie, a fait l’objet d’un travail de restauration remarquable, à l’image des œuvres qu’il met en scène. Ici, l’éditrice de mobilier Armel Soyer, aux côtés de son binôme Gilles Pernet, photographe et directeur artistique, évolue en hors-pistes.

Située à Flumet, au cœur du val d’Arly, cette ferme a conservé toute sa rusticité, préservée par les artisans locaux, ici, véritables orfèvres. Au plus proche du paysage, elle incorpore le dénivelé au sein même de son architecture, appelé le « montagni » (expression locale), contribuant naturellement au déneigement de la toiture.
Située à Flumet, au cœur du val d’Arly, cette ferme a conservé toute sa rusticité, préservée par les artisans locaux, ici, véritables orfèvres. Au plus proche du paysage, elle incorpore le dénivelé au sein même de son architecture, appelé le « montagni » (expression locale), contribuant naturellement au déneigement de la toiture.

Dans l’artisanat, l’authenticité

Formée par deux plateaux de 200 m2, la ferme accueille sous faîtage, l’espace Galerie, contextualisant les pièces éditées par Armel Soyer. Dans la salle à manger, on retrouve l’empreinte de la structure en madrier. Table et chaises, en chêne sculpté, finition à la gouge de l’artiste Soha. Tapis (Norki). Nouvelle suspension Krysalid, en cristal de roche, créée par Christopher Boots. Vase en laiton (A.C.V Studio). Rideaux Entrelace (Bisson Bruneel) confectionnés par l’Atelier Damien Bruneel.
Formée par deux plateaux de 200 m2, la ferme accueille sous faîtage, l’espace Galerie, contextualisant les pièces éditées par Armel Soyer. Dans la salle à manger, on retrouve l’empreinte de la structure en madrier. Table et chaises, en chêne sculpté, finition à la gouge de l’artiste Soha. Tapis (Norki). Nouvelle suspension Krysalid, en cristal de roche, créée par Christopher Boots. Vase en laiton (A.C.V Studio). Rideaux Entrelace (Bisson Bruneel) confectionnés par l’Atelier Damien Bruneel.

1792. Date gravée sur la panne faîtière de la charpente… Gilles Pernet se souvient : Nous sommes arrivés avec, dans nos valises parisiennes, des idées préconçues du chalet idéal. Tout s’est envolé, lorsque nous les avons posées à Flumet, en voyant cette bâtisse.

La ferme parle d’elle-même. Elle impose sa présence par son architecture, son histoire et son propre dessin. Le couple appréhende sa restauration complète, avec l’aide de l’architecte Olivier Chabaud, dans le pur respect de l’empreinte originale. La ferme menaçait de s’écrouler. Les murs vrillaient, la toiture tenait par un simple câble… Plus un sauvetage qu’une simple rénovation ! confie Armel. Et qui mieux que les artisans de la région pour lui redonner son lustre d’antan ? Pour nous, c’était une évidence. Ils connaissent parfaitement l’architecture locale, avec cette expertise et ce savoir-faire artisanal.

Chacun a effectué un travail d’orfèvre pour reproduire la charpente en mélèze (trop vétuste) à l’identique, préserver la ceinture murale en madrier, de l’époque, et réemployer un maximum d’éléments originels, réinsufflés de-ci de-là. Isolée de pied en cap, la ferme, assise sur son podium de pierres, se compose de deux plateaux de 200 m2, épousant la forte déclivité. Le « montagni », explique Gilles Pernet. Nous avons découvert ce terme, ici. Côté cuisine, la hauteur sous plafond avoisine les 2 mètres, pour redescendre, côté salon à 1,20 mètre ! Une façon naturelle et ingénieuse de décharger la neige vers l’avant de la toiture.

Le ressenti de prime abord est déroutant, mais participe pleinement au caractère unique de la maison. Cette particularité a demandé au charpentier, Michel Joly, ainsi qu’à l’électricien, Ouvrier Buffet, au maçon Feige et Fils et surtout au compagnon menuisier Jean-Luc Gobbo, tant dans le traitement du bardage en sapin que des huisseries, une minutie extrême. Cette appréhension artisanale de la ferme a permis de protéger ce précieux patrimoine, sans sacrifier au confort moderne.

Matière à émotion

Ce qui se déroule à l’intérieur est une tout autre histoire. L’intelligence de la création marque ici son territoire. Une manière astucieuse de concilier, pour le couple, sa vie de famille et la vision singulière d’Armel Soyer en qualité d’éditrice de mobilier et d’objets. Au premier niveau, la Galerie prend le dessus et contextualise des pièces uniques d’artistes-designers ou en série limitée, qui cohabitent en parfaite symbiose. Sur 200 m2, la beauté artistique d’un luminaire, d’une assise, d’un bureau ou encore d’une œuvre murale prend le chemin de multiples sensibilités, frayé à travers des univers scénographiques domestiqués. Ce lieu ouvert aux esthètes concentre des talents, repérés dans le monde entier par Armel Soyer, en résonance avec sa galerie parisienne. À l’instar des artistes qu’elle encourage et représente, l’éditrice se plaît à rompre les principes esthétiques du design, au plus près de l’art contemporain et décoratif.

Impliquée dans la conception, jusqu’à accompagner les artistes dans leur processus créatif, Armel Soyer semble en quête permanente d’émotions, qu’elle partage, ici, sans réserve. Il suffit de pousser la porte, pour le constater. Évoluant tous les six mois, les scènes vivent au rythme des œuvres et des événements, comme le rendez-vous annuel Design at Summit, en octobre dernier, marquant le coup d’envoi de la saison hivernale. La Galerie a dévoilé de tout nouveaux artéfacts inédits, comme les assises Pompon, de l’artiste russe Olga Engel, la table en bronze et chêne gougé de Thomas Duriez ou les suspensions en cristal de roche, signées Christopher Boots… Invitant même pour l’occasion des marques tricolores à insuffler leur énergie inspirante : Dedar, Norki, Bisson Bruneel, Yves Delorme et THG. Chacun a présenté son savoir-faire jusque dans la partie privative et a participé au tout nouveau projet d’Armel Soyer : le chalet des collectionneurs, situé au pied de la ferme. À suivre…

Des pièces uniques d’artistes-designers ou en série limitée contextualisées, qui cohabitent en parfaite symbiose.

Les portes à galandage, habillées de laiton, s’ouvrent sur la dimension culinaire, reprenant le mobilier en chêne sculpté de Denis Milovanov et le bardage en sapin teinté. Céramiques vertes, fabriquées par Ema Pradere. Bar à liqueur, de Piet Hein Eek, accueillant la sculpture nanoarchitecture de Stéphane Mouflette. Appliques Nepenthes, de Christopher Boots. Édition Galerie Armel Soyer.
Les portes à galandage, habillées de laiton, s’ouvrent sur la dimension culinaire, reprenant le mobilier en chêne sculpté de Denis Milovanov et le bardage en sapin teinté. Céramiques vertes, fabriquées par Ema Pradere. Bar à liqueur, de Piet Hein Eek, accueillant la sculpture nanoarchitecture de Stéphane Mouflette. Appliques Nepenthes, de Christopher Boots. Édition Galerie Armel Soyer.
Sur le plan de travail, le marbre « fleur de pêcher » de la carrière Marbre de France , façonné par Gros-Dérudet à Miribel, s’inscrit comme un souvenir, celui où Armel Soyer et le designer Pierre Gonalons travaillaient ensemble sur la collection Palais. Suspension Smoky Prometheus, signée Christopher Boots. Applique Muguet, biscuit de porcelaine et fer battu par Olga Engel.
Sur le plan de travail, le marbre « fleur de pêcher » de la carrière Marbre de France , façonné par Gros-Dérudet à Miribel, s’inscrit comme un souvenir, celui où Armel Soyer et le designer Pierre Gonalons travaillaient ensemble sur la collection Palais. Suspension Smoky Prometheus, signée Christopher Boots. Applique Muguet, biscuit de porcelaine et fer battu par Olga Engel.

La ferme parle d’elle-même. Elle impose sa présence par son architecture, son histoire et son propre dessin.

La charpente d’origine, dans un état trop vétuste, laisse place à des arbalétriers supportant des pannes faîtières et sablières, en mélèze, façonnées à l’identique par l’artisan Michel Joly. Un travail d’orfèvre flattant les nouvelles créations de l’artiste russe Olga Engel : les assises Pompon et la lustrerie Yeti et Zephyr, en biscuit de porcelaine. Table basse Ren, de Ifeanyi Oganwu, sculptée dans un seul bloc de marbre. À droite, tableau Malborough n° 4 par Ema Pradere. Édition Galerie Armel Soyer. Tapis en agneau rasé et peau de mouton islandais (Norki).
La charpente d’origine, dans un état trop vétuste, laisse place à des arbalétriers supportant des pannes faîtières et sablières, en mélèze, façonnées à l’identique par l’artisan Michel Joly. Un travail d’orfèvre flattant les nouvelles créations de l’artiste russe Olga Engel : les assises Pompon et la lustrerie Yeti et Zephyr, en biscuit de porcelaine. Table basse Ren, de Ifeanyi Oganwu, sculptée dans un seul bloc de marbre. À droite, tableau Malborough n° 4 par Ema Pradere. Édition Galerie Armel Soyer. Tapis en agneau rasé et peau de mouton islandais (Norki).

La pente inhérente à l’architecture d’origine, le « montagni », a nécessité un travail complexe de menuiserie.

Côté cuisine, 2 mètres de hauteur, côté salon 1,20 mètre ! Au milieu, l’espace bureau. Le bardage teinté et les huisseries épousent la déclivité avec des finitions millimétriques, réalisées par le menuisier Jean-Luc Gobbo (Flumet). À gauche, console de Denis Milovanov, sur laquelle se détache la lampe Émotions Petit Patient d’Olga Engel. Au centre, le bureau Contoured Crater de Ifeanyi Oganwu et le fauteuil Parallax dessiné par Julian Mayor.
Côté cuisine, 2 mètres de hauteur, côté salon 1,20 mètre ! Au milieu, l’espace bureau. Le bardage teinté et les huisseries épousent la déclivité avec des finitions millimétriques, réalisées par le menuisier Jean-Luc Gobbo (Flumet). À gauche, console de Denis Milovanov, sur laquelle se détache la lampe Émotions Petit Patient d’Olga Engel. Au centre, le bureau Contoured Crater de Ifeanyi Oganwu et le fauteuil Parallax dessiné par Julian Mayor.
Cet espace réceptif met en avant la nouvelle table en bronze coulé et chêne gougé, par Thomas Duriez, auréolée des chaises Who I am III, en bois doré d’Olga Engel et de la nouvelle suspension Meteor, en cristal de roche et quartz fumé dégradé, de Christopher Boots. Sur la cheminée, tapisserie de la série Academia, signée Gilles Pernet. Édition Galerie Armel Soyer.
Cet espace réceptif met en avant la nouvelle table en bronze coulé et chêne gougé, par Thomas Duriez, auréolée des chaises Who I am III, en bois doré d’Olga Engel et de la nouvelle suspension Meteor, en cristal de roche et quartz fumé dégradé, de Christopher Boots. Sur la cheminée, tapisserie de la série Academia, signée Gilles Pernet. Édition Galerie Armel Soyer.
Passion oblige ! Dans cette zone familiale, situé à l’étage inférieur, on retrouve les pièces de la Galerie Armel Soyer, accessible par un escalier contenu dans une boîte suspendue, au dessin contemporain. En arrière-plan, fauteuil Glenda de Julian Mayor.
Passion oblige ! Dans cette zone familiale, situé à l’étage inférieur, on retrouve les pièces de la Galerie Armel Soyer, accessible par un escalier contenu dans une boîte suspendue, au dessin contemporain. En arrière-plan, fauteuil Glenda de Julian Mayor.
Assise Seat de Denis Milovanov, le lampadaire Libellule, d’Olga Engel, l’applique L11 de Thomas Duriez, au-dessus des tableaux-masques de l’artiste Jean Mikerson. Tapis Plasterworks (CC-Tapis).
Assise Seat de Denis Milovanov, le lampadaire Libellule, d’Olga Engel, l’applique L11 de Thomas Duriez, au-dessus des tableaux-masques de l’artiste Jean Mikerson. Tapis Plasterworks (CC-Tapis).
Table de Denis Milovanov. Lustre BCAA en lapis lazuli et sélénite de Christopher Boots. Amorce de l’œuvre murale en Pastel de Julien Colombier.
Table de Denis Milovanov. Lustre BCAA en lapis lazuli et sélénite de Christopher Boots. Amorce de l’œuvre murale en Pastel de Julien Colombier.

Une rénovation d’orfèvres flattant les multiples sensibilités artistiques.

Salle de bains habillée de travertin Muzillac Agrippa fine (Hullebush). Miroir en rotin vintage (Maison Jaune studio), entouré des appliques Sugar Bomb en quartz et cristal de roche de Christopher Boots.
Salle de bains habillée de travertin Muzillac Agrippa fine (Hullebush). Miroir en rotin vintage (Maison Jaune studio), entouré des appliques Sugar Bomb en quartz et cristal de roche de Christopher Boots.
Voilage Ceder (Bisson Bruneel). Robinetterie THG.
Voilage Ceder (Bisson Bruneel). Robinetterie THG.

« La magie de ce lieu, qui opère sur chaque visiteur, c’est la rencontre du vernaculaire et de l’avant-garde. Imprégné de nature autant que de créativité, il porte la trace de tous ceux qui ont contribué à son édification et qui l’ont fait avec exigence. C’est cette magie que nous souhaitons faire découvrir à nos clients et aux collectionneurs qui manifestent le désir de nous rendre visite. »
Armel Soyer

Armel Soyer
Armel Soyer

—
Photographe Studio Erick Saillet.

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Décentrée, la cheminée crée le lien entre le salon de thé et le lounge. En deuxième plan, table basse Ishi (DePadova). Canapé d’angle (Poliform). Suspension G.r.a. (Terzani). Décentrée, la cheminée crée le lien entre le salon de thé et le lounge. En deuxième plan, table basse Ishi (DePadova). Canapé d’angle (Poliform). Suspension G.r.a. (Terzanirivée DOMODECO - Chalet Atelier Giffon 03
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