La lumière est aujourd’hui une fontaine de jouvence pour l’architecte, le créatif et l’émotif. L’émergence des technologies LED puis OLED et leur constante évolution, permettent de transcender la finesse des structures désormais réduites à leur forme la plus minimaliste. Mais derrière cette simplicité apparente, c’est un monde d’innovations en veille permanente qui s’est libéré depuis quelques années de ses chaînes halogènes.
À cela s’ajoute l’imagination des designers qui exploitent ce foyer de création. Mais qu’il soit décoratif ou purement fonctionnel, le luminaire s’inscrit dans l’intelligence de création, d’usage et d’interaction. Il maîtrise le beau soit, mais écrit également sa vision lumineuse directement dans le cœur du projet. Il devient ainsi vecteur d’émotions construisant sa réflexion en lien étroit avec l’architecture spatiale du lieu pour permettre à la lumière de devenir un élément structurel à part entière, soit : la lumière architecturale.
Dans le prisme des systèmes toujours plus performants, cette dernière devient l’éloquence d’une vision volatile parfaitement contrôlée par une technologie qui joue le premier rôle. Couleur, intensité, diffusion, rayonnement, la lumière est décortiquée pour mieux en maîtriser l’essence et favoriser à la fin le bien-être des bénéficiaires.
Dans cette quête, les systèmes automatisés dialoguent directement avec l’utilisateur, à distance ou en interaction directe avec sa main afin qu’il soit acteur de ses propres ambiances. Le modulaire est donc de mise. Il favorise le mouvement de la structure et de la source pour parler avec le lieu et l’humain au centre des considérations. La variation d’intensité lumineuse n’est plus une option, elle offre la capacité d’influer sur l’ensemble de l’habitat. Comme dans tous les secteurs, la personnalisation est un point clef qui rend cet objet unique, voire même conscient…