Toujours imité, jamais égalé ! Le parquet n’a pas dit son dernier mot dans cette course effrénée des revêtements rivalisant d’imagination.
Le parquet a su se renouveler et dépoussiérer l’aspect vieillot qui lui collait à la peau, avec son essence vivante, sa capacité à réchauffer les ambiances les plus austères, à flatter les volumes ou à affirmer sa suprématie. Mais pas seulement ! Aujourd’hui, son charisme naturel est quelque peu chahuté par de nouvelles interprétations qui s’expriment à travers une écriture plus libre qui n’est pas étrangère aux innovations.Le parquet s’offre le luxe de courtiser les designers, de croiser les savoir-faire marquant l’empreinte spatiale de graphismes imprimés, gravés, de coloris vitaminés ou de géométries qui bousculent les codes de la sacro-sainte lame. Quoique cette dernière ait su rebondir, essayant de nouvelles compositions et alternances, non sans revisiter les traditionnels bâtons rompus, motifs à chevrons, Versailles, etc. jusqu’à mélanger les essences et les finitions, qui assoient pleinement le caractère graphique d’un sol qui, enfin, ose !
Les finitions sont bel et bien au rendez-vous, avec des procédés qui réagissent au tanin du bois et le nuancent. Elles jouent avec le relief, les veines, les nœuds pour mieux les accentuer ou les vieillir, pour mieux accrocher le regard, la lumière et démultiplier les perspectives et les profondeurs de champ. Le massif certes, mais surtout le contrecollé, résolument adapté à l’ère contemporaine avec ses épaisseurs moindres et sa grande stabilité, pouvant aisément revêtir des chauffages au sol.