En terres combloranes, une quiétude authentique émane du chalet Les Granges. Des effluves de vieux bois, de mélèze, de pierre de Luzerne, d’artisanat. Comme seul au monde, il figure le refuge d’une tribu fusionnelle, synthèse parfaite de trois générations : sérénité, rassemblement et amusement. L’essentiel.
D’un rêve paternel, ce projet de villégiature est né. Situé sur les hauteurs de Combloux, il est le fruit d’un trio père-filles, main dans la main avec les Chalets Bayrou. L’aboutissement d’une recherche minutieuse du chalet idéal ! Puisque, avant de plonger dans le grand bain de la construction, le trio a arpenté nombre de réalisations, sans trouver chaussure à son pied.
« Dès le départ, nous avions une liste de critères assez précis, confirme Anne-Sophie. Les chalets visités ne cochaient malheureusement pas toutes les cases ! Nous désirions un lieu qui nous ressemble, tout en étant destiné à la location, avec de belles prestations, sans tomber dans des superficies démesurées ! Avec mon père et ma sœur, nous avons donc pris le parti de le concevoir de toute pièce. »
Dans leur quête, ils croisent le chemin de l’entreprise briançonnaise, dont l’esprit famille ne les laisse pas indifférent. « Anne Bayrou nous a invités dans son chalet MAJ, pour nous imprégner de leur univers. Nous avons trouvé dans cette réalisation les fondations conceptuelles que nous recherchions. » Ce terrain exceptionnel, à seulement 700 mètres des pistes, entérine leur décision.
Pièce forte, la suspension en rotin dompte l’envolée sans masquer la vue.
« La stature en mélèze a une très belle assise sur le terrain, témoigne Guillaume Lebigot, chargé de projet et co-gérant de l’entreprise. En parfait équilibre avec le paysage et la pente, elle est à l’image de notre ADN : une conception poteaux-poutres valorisant la charpente, de larges ouvertures et des matériaux du pays ; l’ensemble en symbiose avec son environnement. La différence dans ce cas précis demeure l’implication incroyable de la famille. Elle a étroitement participé au choix de chaque élément, jusqu’aux manettes de la décoration ! »
Évoluant sur 284 m2, la bâtisse s’inscrit comme un entre-deux à taille humaine, ni trop rustique, ni trop contemporain, avec des prestations cousues main. « Le vrai décor, c’est la vue ! Nous immerger pleinement dans ce spectacle grandiose était notre leitmotiv, confie Anne-Sophie. « Raison pour laquelle nous aspirions à une totale transparence. D’où, la salle à manger cathédrale, quitte à sacrifier des mètres carrés et cette boîte métallique suspendue dans le salon, un coup de cœur rapporté du chalet MAJ… Et surtout, aucun espace borgne ! » Ainsi, happée par ce tableau époustouflant sur le « toit de l’Europe » sans aucun heurt visuel, la silhouette s’érige tel un belvédère.
Dès les premiers pas, le mont Blanc fait partie intégrante du chalet, suggéré par l’escalier ajouré pour devenir omniprésent, et ce, du premier niveau accueillant trois suites et un dortoir sous rampant, jusqu’à l’espace wellness situé au niveau inférieur.
« En rez-de-neige, nous souhaitions des pièces de vie recentrées sur une vision familiale et prolongées par le jardin, sans devoir gravir ou dévaler des montagnes de marches, sourit Anne-Sophie. Lorsque nous sommes au coin du feu, nous pouvons en toute sécurité observer nos enfants qui bravent la piste de luge ! » Le mélange de mélèze vapo brossé, de vieux bois, de pierre de Luzerne et de laines souligne l’authenticité du chalet, ponctué par des insertions métalliques finement intégrées, à l’instar des plinthes ou des baguettes en acier brut incrustées dans l’habillage de la cheminée.
À cela s’ajoute une décoration harmonieuse, laissant la part belle à l’ossature, sans se départir d’une certaine originalité. « Pour ma part, je pense que la structure d’un chalet a sa propre rythmique naturelle, qui parle d’elle-même. Nul besoin d’une surenchère de meubles ou d’une grande diversité de matériaux. Notre propre perception esthétique nous a donc conduits dans les allées du salon Maison&Objet, à la recherche d’une atmosphère homogène : des tables en teck reprenant les teintes du mélèze ou encore des chaises revêtues de laine rappelant les canapés et les rideaux confectionnés par Arpin Megève.
Le vrai décor demeure cette vue époustouflante sur le mont Blanc !
Dans les fibres végétales, nous avons trouvé notre façon de nous exprimer, notamment par cette pièce aérienne : la triple suspension en rotin d’Ango. » Un élément identitaire fort qui dompte l’envolée, témoin d’un « home made » qui participe pleinement à l’harmonie globale, sans masquer bien évidemment le joyau des lieux : ce cadre exceptionnel !