Courchevel, chalet Voie Lactée : quand le chalet brûle les planches

À 1 650 mètres d’altitude, ce chalet lézarde sur le plateau le plus ensoleillé de la commune de Courchevel, profitant du spectacle grandiose du mont Jovet. Sa stature élancée, taillée sur-mesure par Chalets Bayrou, dans la roche de Savoie, le mélèze de pays et la convivialité, figure l’antre d’une famille de skieurs.

Quête panoramique

Résidence à l’année de Véronique et Patrick, moniteurs de ski et de leurs quatre enfants, le chalet « Voie Lactée » reflète toutes les aspirations de cette tribu recomposée. Pour le couple, originaire des Hautes-Alpes, port d’attache du constructeur, Chalets Bayrou faisait déjà un peu partie de la famille ! « Cette réalisation collégiale s’est inscrite dans l’échange et le partage », souligne Anne Bayrou, cogérante de l’entreprise.

« Tous les acteurs de notre entreprise et nos partenaires ont œuvré pour imaginer chaque détail sur-mesure, personnalisé jusqu’au bois, afin que chaque membre de la famille s’identifie à ce projet. » Dessiné par les architectes de la région, Franco et Camille Ortis, le chalet s’étire sur quatre niveaux, pour mieux absorber la forte déclivité du terrain, au plus près de l’environnement naturel, à la recherche de la vue unique sur les versants enneigés de Courchevel.

Le chalet fait la part belle au mélèze du pays, à la pierre ronde de Savoie et à la lauze.

Ainsi, en osmose avec le paysage, il fait la part belle au mélèze du pays, à la pierre ronde de Savoie et à la lauze, reflets du travail des compagnons charpentiers, menuisiers et couvreurs qui évoluent depuis quatre générations au sein des Chalets Bayrou.

Parti-pris modernes

À l’intérieur, la narration conceptuelle évolue autour de l’ascenseur central, souhaité par le couple, et de l’escalier en spirale distribuant en rez-de-neige un imposant local de ski et le hammam, les chambres aux étages intermédiaires et sous faîtage et les pièces de jour.

Pour Faustine Chastan, architecte d’intérieur des Chalets Bayrou, toute la subtilité du dessin a été d’absorber ces deux éléments structurels sans faire subir aux pièces leur présence. De quelle façon ? « En masquant intégralement l’ascenseur derrière le bardage et en l’intégrant sous la charpente dans le bloc cheminée.

Le couple souhaitait plus de modernité, par l’apport de l’acier brut, mais également par le choix de l’essence, une teinte conçue spécifiquement pour ce chalet.

 À l’inverse, l’escalier fait partie de l’esthétique des lieux, créant – par sa silhouette aérienne, ses marches en parquet et son mur en pierres de Luzerne taillées par notre artisan– une continuité verticale du rez-de-neige au faîtage. Cet escalier donne le la à des ponctuations métalliques plus contemporaines que nous retrouvons sur l’habillage de la cheminée, sur les huisseries et cette panne muralière traversant le salon.

« Véronique et Patrick souhaitaient plus de modernité, par l’apport de cet acier brut, mais également par le choix de l’essence », souligne Anne Bayrou. Ici, le sacro-saint vieux bois laisse la place à un bardage créé de toutes pièces, un mélèze thermochauffé, brûlé et brossé, baptisé pour l’occasion « Courchevel ». Cette innovation omniprésente offre un effet de textures tout en nuances et en variations, des solives aux pannes, jusqu’à l’agencement cousu main. Ce dernier optimisé à son paroxysme révèle de multiples rangements, élaborés en lien étroit avec chaque membre de la famille.

Les enfants et les parents ont choisi leur univers, personnalisé sur les têtes de lit et les rideaux par l’Atelier des Frères, jusqu’au canapé et aux chaises de la salle à manger, pour créer un chalet à vivre 365 jours par an !