N’y voyez aucun parallèle avec ces chères têtes blondes… Ou peut-être si ! Le design, en tant que caméléon, s’identifie à ses utilisateurs, la fonction au plus proche de leurs attentes. Dans l’univers de l’enfant, il en extrait toutes les subtilités, s’attachant au fond, bien évidemment, et surtout à la forme.
Il déploie toutes ses ressources pour que son jeune public interagisse avec lui. Et dans ce domaine, force est de constater qu’il ne ménage pas ses effets. Alors oui, le design « roi » s’amalgame avec l’enfant lui-même. Le design devient tour à tour colonisateur, aventurier, dompteur, et tout cela avec un naturel désarmant. Cela ne vous rappelle rien ?
Pour contenir tous ses avatars, il est même allé jusqu’à concevoir des meubles et des agencements d’une efficacité redoutable : modulaires, flexibles, astucieux… et particulièrement esthétiques. Un ameublement optimisé pour pouvoir accueillir toutes ces merveilles amassées, au fil des ans ! Au demeurant, tout semble sous contrôle. Le design favorise les aventures, entre les lits cabanes, les rangements imitant des malles aux trésors, des doudous ludiques, des tapis puzzles, des luminaires qui deviennent des copains…
Impossible, donc, de le tenir pour responsable d’éventuels, voire de quotidiens, débordements imaginaires qui poussent tous les enfants à explorer la chambre en long, en large et en travers !