Plus que jamais, le luminaire parle le langage « projet ». Dans sa vision conceptuelle, il favorise l’intelligence, avec cette capacité bien à lui de faire vibrer un espace. Le luminaire se ressent, se vit et prend sa source dans l’expérimentation ou encore l’innovation enrobée d’une esthétique éclairée.
Un ressenti fortement valorisée, en avril dernier, sur le salon dédié : Euroluce, à Milan. Là, impossible de ne pas voir la différence entre la lumière décorative, qui se plaît à sculpter les espaces par sa présence stylistique et l’éclairage architectural qui qualifie les zones de vie. Le premier met en équilibre les forces géométriques, tandis que le second les projette sur les volumes, via des faisceaux, des sources LED réduites à leur plus innovante expression !
Dans ses variations, le luminaire décoratif renoue avec le passé. Les rééditions sont au beau fixe, donnant par là même, l’occasion de se replonger dans l’histoire des icônes. Des leçons intemporelles qui deviennent le levier de réinterprétations, le design d’hier réincarné à travers les innovations actuelles. Les créations bien ancrées dans le XXIe siècle se tournent, quant à elle, vers la nature. Un biomorphisme qui se nourrit aussi bien du minéral, d’une éclipse lunaire, d’une branche d’un arbre… et qui rejoint avec l’insertion de minéraux la tendance du néo-primitivisme, déjà au cœur de l’ameublement.
La miniaturisation des sources LED fait également pencher la balance en faveur de formes plus minimales, qui se concentrent sur une restitution lumineuse, à la limite de la magie. Un seul luminaire mais de nombreuses possibilités, pour mieux mettre en scène et transformer les ambiances à volonté.
À couper le souffle
Les formes rondes côtoient les sources LED linéaires. Un mélange tout en poésie, où le fait main tutoie la technologie.
Matières à expression
La source lumineuse se plie à la volonté formelle qui, via les matériaux et une bonne dose de créativité, tisse un lien étroit entre l’éclairage et l’art.
Rétro…
Le passé s’insinue dans le présent, avec cette nostalgie qui lui est propre. Les années 1930, 1950, 1960 défilent dans nos intérieurs, pour mieux nous raconter des histoires éclairées.
… éclairage
Les rééditions se multiplient, comme si elles avaient toujours été là.
Réinterprétations
Le design d’hier devient la base d’une recherche actuelle, pour mieux ancrer la création dans notre siècle.
Looping
De ce besoin d’innover, le luminaire trouve son chemin vers des formes plus minimalistes mais ô combien étonnantes.
Des envies de grandeur
Le luminaire peut être tout ce qu’il veut. Miniaturisation de la source certes ! Mais c’est sans compter son goût inné pour la théâtralité.
Le XXL lui va comme un gant.
Silhouettes portées
Ce goût pour le spectacle passe également par ses jeux d’ombres et de lumière plus que jamais ancrés dans son ADN. La lumière devient une partition vibrante qui suggère plus qu’elle ne révèle.