Mer turquoise, façades colorées, bateaux, soleil cru… En plein cœur du vieil Ibiza, hot spot parmi les plus prisés des amateurs de fête internationaux, les appartements du restaurant La Cantine du Faubourg offrent un havre de luxe et de paix bienvenu.
Contrastant avec les établissements locaux, la façade blanche, plutôt discrète avec ses petits balcons végétalisés et aux volets à persienne en bois donne le ton. Ici pas de débauche criarde, non. La sobriété, l’élégance et l’intimité sont de mise, à l’instar de l’enseigne, typographie subtile aux fines lignes noires sur fond blanc, lui aussi. Esprit la Cantine du Faubourg oblige. Après le VIIIe arrondissement de Paris et Dubaï, la marque s’est implantée à Ibiza, et a ouvert un lieu d’hébergement contigu à son restaurant : le 105 Suites @ Marina Magna. Sept appartements de 40 à 45 m2 ouverts et ultra-optimisés, équipés d’un petit coin-cuisine et d’un balcon avec vue sur les palmiers, la mer et la ville.
Dans la droite lignée des codes urbains de la maison, les designers de l’agence londonienne Hopscotch se sont inspirés du glamour de l’architecture de bord de mer des années 1960, façon Riviera franco-italienne, mêlant blanc immaculé avec quelques touches de couleurs vives, twistant le tout de photographies et de dessins contemporains esprit galerie new-yorkaise ou d’objets connotés vintage. Ici, tout est fait pour que l’on se sente chez soi, dans un petit pied-à-terre chic et cosy au cœur des îles Baléares. Il suffit ensuite de descendre sur la terrasse, pour siroter un cocktail les pieds (presque) dans l’eau, ou pour goûter les délicats plats du chef Gilles Bosquet, célébrant, en mode gastronomique, la cuisine méditerranéenne.
Fruits de mer, ceviche de thon, carpaccio de bar ou linguine de homard et jambon ibérique… Il paraît que le début du printemps est le meilleur moment pour y séjourner, mais l’été, le lever de soleil à l’aurore, alors que la ville dort encore, depuis le balcon, un café fumant à la main reste un plaisir dont il est difficile de se lasser.
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Photographe Yann Deret