Chaleureux, arty et chic, le 25hours Hotel Langstrasse à Zurich mêle les cultures, les styles et les matières, pour mieux tisser, en ville, un mode de vie décontracté et hybride, à même de satisfaire une clientèle business, loisir et locale.
À la jonction des quartiers underground, plus ancien, et de l’EUROPAALLEE, un quartier « La Défense » version Zurich, dans un bâtiment signé des architectes de l’agence E2A, le designer Werner Aisslinger a imaginé un univers de poche et intégral, inspiré du titre d’un album du duo helvète électro-pop Yellow.
Conçu avant tout comme un lieu de vie, ce microcosme à la qualité de service impeccable, mêlant les cultures et les usages, abrite 170 chambres réparties en cinq catégories, une résidence d’artistes, un restaurant à la carte orientale et chic (le Neni), un bar cultivant l’art de « l’apéro made in France » (le Cinchona), des espaces de réunion et de co-working arty, et même une boutique à la sélection de livres, magazines et objets très pointue.
« Notre projet n’est pas un OVNI, explique Werner Aisslinger. Il est tissé dans la fabrique de la ville. Nous avons souhaité créer une capsule qui capture la collision de deux mondes, avec une touche d’humour évidemment. » L’idée n’était donc pas de sur-dessiner les lieux, mais plutôt de mixer couleurs, matières, meubles et objets, en amenant une légère touche vintage, plus à même d’incarner la vie naissante du quartier, en continuité avec le dynamisme urbain de Zurich.
Ainsi les différents espaces collectifs s’enchainent subtilement sans jamais se ressembler, ni se télescoper. Un magnifique escalier monumental en chêne massif et métal côtoie une installation de sacs de la marque helvète Freitag (sorte de dépose-bagage arty) ou encore des zones lounge colorées et très confortables, tantôt éclairées par des néons, tantôt par des lustres façon art-déco. Dans les chambres, les douches à l’italienne XXL trônent littéralement au milieu de l’espace, simplement closes par une large cloison vitrée. Un lieu insolite, où trouver, sans aucun doute l’inspiration.