Tutoyant les cimes des Trois-Vallées, le Coucou, dernier-né de la collection « d’hôtels de famille » du groupe Maisons Pariente, offre une vision décontractée et familiale du luxe made in montagne. Aux manettes architecturales de ce projet d’envergure, le décorateur Pierre Yovanovitch a su mixer comme nul autre le répertoire alpin classique et le chic à la française.
Dix étages, 12 000 m2, 55 chambres, deux restaurants, un spa, un skiroom, une piscine intérieure/extérieure, deux chalets privatifs attenants… Ne vous méprenez pas : derrière cette liste impressionnante de chiffres et d’équipements, l’architecte d’intérieur Pierre Yovanovitch, connu pour son approche rigoureuse du luxe à la française sans ostentation, a réussi à fabriquer un écrin intime et cosy, qui laisse la part belle aux vues époustouflantes sur les montagnes alentour. Ce chalet, niché sur les hauteurs du Belvédère à Méribel, au pied des pistes, n’a absolument rien du complexe touristique de masse ! Bien au contraire.
Coup de cœur : la composition de coucous au mur du restaurant, dialoguant avec des suspensions lumineuses.
Dernier établissement du groupe Maisons Pariente, animé par une vision « hôtels de famille » de l’hospitalité, le Coucou, 5 étoiles, offre une relecture du répertoire classique alpin réjouissant. Quelque part entre la maison de poupée douillette – les chambres se parent de rose poudré, contrastant avec les têtes de lit en bois brut, ou de bardage de bois clair du sol au plafond ; les assises dans le skiroom et les restaurants sont basses, accueillantes, rondelettes, moelleuses à souhait, revêtues de lainages aux couleurs apaisantes –, et l’auberge de famille classe, mais sans chichis, où déguster les crêpes maison en rentrant d’une journée de ski.
L’architecte a su jouer des volumes avec brio, entre une entrée façon cathédrale et l’exploitation des plafonds hauts dans les petits salons. Objets et pièces de mobilier vintage se mêlent parfaitement avec les pièces dessinées par le créateur. Clin d’œil ultime à la culture locale et au nom de l’hôtel, le coucou se décline sous mille et une formes, en composition murale dans le restaurant, ou encore façon horloge de grand-mère dans le lobby. Comme pour mieux chanter aux hôtes la douce mélodie des vacances et des petits plaisirs quotidiens.
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Texte Maëlle Campagnoli – Photographe Jérôme Galland